Renault se retrouve sous pression en bourse, le constructeur français ayant accusé ce mercredi 5 février le plus fort repli du CAC 40 après les révélations d’un média japonais qui rapporte que Nissan – détenu à hauteur de 36% par Renault – s’apprête à suspendre ses négociations sur un projet de fusion avec le constructeur japonais Honda.
Le media japonais Nikkei a en effet rapporté cette semaine que Nissan compte retirer son protocole d’accord qui avait été noué en décembre 2024 avec Honda en vue d’une éventuelle fusion. Toujours selon le média susmentionné, Honda aurait proposé d’acquérir Nissan et de transformer l’entreprise en filiale. Ce qui aurait été jugé inacceptable par Nissan.
Conséquences directes de ces nouvelles, Nissan a immédiatement chuté de 4,9% à la bourse, tandis que Honda a bondi de 8,2%. A Paris, l’action Renault quant à elle a chuté de 3,1% en fin de matinée de ce mercredi 5 février, accusant ainsi la plus forte baisse du CAC 40. Ce jeudi 06 février, l’action est repartie à la hausse avec +0,73%.
Un porte parole du constructeur français a déclaré à l’agence Reuters que Renault défendra « vigoureusement » les intérêts du groupe et de ses parties prenantes, ajoutant que les récentes informations de presse n’ont pas été confirmées concernant une éventuelle fin des discussions entre Nissan et Honda.
Nissan et Honda pour leur part ont déclaré dans des communiqués séparés que l’information rapportée par Nikkei n’était pas basée sur des informations officielles et que les deux constructeurs visaient à finaliser une orientation future d’ici la fin du mois de février.