Malgré sa silhouette ronde, la nouvelle Renault Twingo 100% électrique peut tout de même se targuer d’afficher un excellent coefficient de pénétration dans l’air (cx) et cela est dû au travail remarquable des ingénieurs aérodynamiciens.
Même si la Twingo est une automobile pensée pour la ville, son efficience se mesure aussi sur route et autoroute, notamment parce qu’à 130 km/h chaque détail compte pour préserver l’autonomie de la batterie sur un modèle 100% électrique.
Les équipes design et aérodynamique de Renault ont donc travaillé main dans la main, cherchant le meilleur équilibre entre forme et flux sur la nouvelle Twingo E-Tech. Ainsi, le capot plongeant, hérité du modèle de 1993, n’est pas seulement un clin d’œil : il permet de réduire la zone frontale exposée à l’air.
Les arrondis, adoucis et allongés, guident les filets d’air sans créer de turbulences, tandis que le dessin des montants de pare-brise et du pavillon a été revu pour canaliser le vent. Le travail réalisé par les ingénieurs sur le dessous de caisse assure également une meilleure stabilité à vitesse soutenue.
« Même à 50 km/h, une voiture se déplace dans l’air : elle le traverse, il la freine. Alors oui, on fait de l’aéro sur Twingo ! » explique Frédéric Aparici, chef de projet design Twingo.

Un peu à l’image d’une Formule 1, l’air canalisé de l’avant de la voiture doit être accompagné pour une sortie vers l’arrière en évitant au maximum les turbulences. Ainsi, les ailettes intégrées aux feux arrière de la nouvelle Twingo jouent un rôle décisif car elles prolongent la ligne de caisse et accompagnent proprement le flux d’air, évitant les turbulences derrière la voiture.

Dans le même esprit, le contour de la lunette arrière, de forme oblongue, a lui aussi été conçu pour canaliser le passage de l’air. Sa forme légèrement pincée, adossée au galbe du hayon, agit comme un guide invisible qui oriente le flux d’air et limite la dépression à l’arrière.
« Ces détails sont essentiels. Ils sont discrets, mais ils changent tout. » insiste Frédéric Aparici.

Ce travail de design permet d’obtenir un effet “lissage” rare sur une voiture de cette catégorie, alors que l’enjeu était double pour Renault : préserver la silhouette ronde et expressive qui fait tout le charme de la Twingo, tout en atteignant une efficience énergétique exemplaire. Ainsi, la ligne reste douce, mais chaque détail a une fonction.
Les ingénieurs de Renault parlent d’un « design utile ». Rien n’a été ajouté pour la forme uniquement : chaque détail, chaque découpe a une raison d’être. Les jupes discrètes, les ailettes arrière, le contour de lunette et les arêtes sous la carrosserie contribuent toutes à réduire la traînée et à gagner de précieux kilomètres d’autonomie, qui atteint jusqu’à 263 km selon la norme WLTP.
Avec sa Twingo, Renault prouve qu’une esthétique ronde n’est pas incompatible avec l’efficience.